Signature de l’acte
L’acte authentique de vente est obligatoirement établi par un notaire.
L’acte doit être signé par le vendeur et l’acquéreur. Quand l’un d’entre eux ne peut être présent, il peut se faire représenter en confiant à un tiers une procuration sous signature privée.
Le notaire garde le seul original de l’acte, appelé la minute. Il enregistre l’acte de vente au fichier immobilier, situé au service de publicité foncière dont dépend le bien, et au cadastre. Cet enregistrement rend l’acte de vente opposable au tiers.
Le jour de la signature du contrat de vente, il remet une attestation de propriété immobilière à l’acheteur.
L’acte de vente peut être signé sur support électronique, on parle d’un acte authentique électronique (AAE). Dans ce cas, le notaire prépare l’acte sur un logiciel de rédaction. Il joint l’ensemble des pièces annexes qu’il scanne. L’acte est lu sur écran par l’ensemble des parties et le notaire recueille électroniquement les signatures.
L’acheteur reçoit une attestation de propriété. À sa demande, il peut également obtenir la copie de l’acte par voie électronique.
L’AAE est envoyé automatiquement dans un minutier central (MICEN) établi et contrôlé par le Conseil supérieur du notariat. L’acte, ses annexes et les signatures de toutes les parties sont conservés dans un fichier.
La remise des clés à l’acquéreur se fait, en principe, à l’issue de la séance de signatures.
Notification de l’acte de vente
Le notaire conserve la minute. Après l’enregistrement auprès du service de publicité foncière, il remet la copie de l’acte de vente à l’acheteur, en main propre, par lettre recommandée avec avis de réception ou par commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire).
Cette copie revêtue des cachets de l’administration fiscale constitue le titre de propriété.